jeudi 25 avril 2024

2024-04-25 Alaigne

A Alaigne, le S.E.L se balade sur le Chemin des orchidées et  sur le Chemin de l’eau …
Dés 14h00, nous sommes une vingtaine de randonneuses (en plus grand nombre) et de randonneurs à se retrouver devant l’église d’Alaigne pour une randonnée dans les environs immédiats de ce joli village. 
Alaigne est un des «villages ronds» typiques du Bas-Razès. Ancien chef lieu de canton avant la Révolution, le village  faisait partie avec Pieusse et Routier d'une Baronnie  de l’archevêché de Narbonne. Son nom viendrait d’une tribu wisigothe : les Alains. Aujourd’hui, de nombreuses associations culturelles sont présentes et animent le village.
Accueillis par Martine Aressy, la secrétaire de l’association Chemin de l’eau nous faisons quelques photos sur la belle place circulaire puis, commençons notre périple en admirant la Porte de Pepy, classée au monument historique depuis 1948. Cette porte sur laquelle on peu voir un très joli blason de l’archevêché de Narbonne,  un cadran solaire, le blason des cardeurs a été comme l’église et plusieurs petits monument du patrimoine local en partie restaurée par les bénévoles d’une des associations culturelles. 
Nous quittons le village en passant devant une petite chapelle récemment rénovée puis prenons la direction du Pech des Trois seigneurs. Nous sommes sur le Chemin des orchidées mais, déjà il n’y a pratiquement plus. Il fait très chaud, la halte au sommet est la bienvenue. Depuis la table d’orientation, nous avons une vue à 360° : la ligne de crêtes et de partage des eaux entre Fanjeaux et Hounoux où passe le GR 7, le début de la plaine du Lauraguais, la Malepère avec au loin la Montagne noire, la vallée du Sou, les Corbières, le Pech de Bugarach et les Pyrénées, les majestueux Mont d’Olmes…
La table d’orientation a été en partie réalisée par la Ferronnerie Vergé de Brugairolles. Jean Vergé est aujourd’hui, en randonnée avec nous. 
La descente du Pech est difficile, Suzan a du mal à suivre. Quelques centaines de mètres plus loin, accompagnée de Martine et Pierre, elle décide de rejoindre directement le village. Le groupe continue sa progression par une longue montée herbeuse jusqu’à la route de Monthaut. Nous prenons la petite route pour parvenir au Col de Marmagés. Là, se situait la frontière entre le royaume Franc et le Comté du Razès wisigoth. D’après plusieurs historiens de la région, une importante bataille y aurait eu lieu. 
Une longue descente sur un chemin de terre suivie d’une montée asphaltée, nous conduisent à la route de Bellegarde du Razès puis à l’église. Nous y faisons une nouvelle pause avant de reprendre notre cheminement vers le moulin de Bonnarel. Le chemin qui suit le ruisseau du Routaïrol ou ruisseau de Brugairolles a était entièrement refait et bétonné après les inondations de septembre 2021.  
Au moulin, Edmond Roudière nous conte avec passion l’histoire de l’approvisionnement en eau du village depuis le Pech des Trois seigneurs et, par la suite depuis le moulin. Il nous conte la genèse de l’association à l’origine de la rénovation du moulin, du prix et de la subvention obtenue du Conseil départemental et, des travaux effectués par des entreprises de la région et, une nouvelle fois par un groupe de bénévoles. La canalisation se termine à quelques centaines de mètres du moulin. Dans les mois à venir, elle devrait se poursuivre jusqu’à la mairie d’Alaigne où une belle fontaine créée par des artistes locaux  devrait être mise en place. 
Nous retrouvons nos voitures vers 17h00 afin de rejoindre nos domiciles. Merci à Martine Aressy et à Edmond Roudière pour leur chaleureux accueil et en leur souhaitant beaucoup de succès pour la continuation de leurs projets culturels.        

Photos de Jeff

mercredi 24 avril 2024

dimanche 21 avril 2024

2024-04-21 Conilhac

Cette matinée de printemps est un peu fraîche avec beaucoup de vent, mais la journée s'annonce ensoleillée. A Conilhac des Corbieres, nous sommes vingt marchoteurs comme nous le répète Yves, au départ du petit parking sur la route de Monbrun. Armand refait la randonnée de Montbrun des Corbieres mais dans le sens inverse à la demande de certains.

Nous grimpons par un sentier dans la pinède, à travers une végétation très odorante, pour atteindre le plateau. A notre droite, nous sommes curieux de voir un petit dolmen. Yves nous laisse pour un sentier qui monte, mais nous, nous empruntons une piste qui contourne la colline. Yves nous hèle, mais il est obligé de redescendre car il n'est pas sur le bon chemin. A travers les oliviers et les amandiers, nous continuons la boucle sur le col de la Portanelle et nous arrivons au pied des gigantesques éoliennes dont les caves coopératives de Conlhac, Tourouzelles et Montbrun en sont les bénéficiaires. Du panneau d'information, nous avons une vue panoramique sur  toute la montagne noire. 
Au milieu des vignes, nous traversons le joli village de Montbrun, le nom vient du latin "Monten" qui désigne le mont et de l'occitan "brun", rappelant la couleur brun/rouge des terres. Nous passons devant la fresque de la place Paul Nebot, c'est un  agréable endroit pour faire la pause déjeuner mais ce n'est pas encore l'heure. En nous dirigeant vers la sortie du village, nous découvrons l'église paroissiale dédiée à notre dame construite en 1885 mais qui est fermée.
Les chemins serpentés à travers la garrigue  de thym et de romarins odorants, nous mènent sur le Rocher du renard, corniche de calcaire qui domine toute la plaine de l'Aude jusqu'à l'Alaric. Sur cette crête, nous cherchons un endroit à l'abri du vent
 pour la pause déjeuner et de ce fait nous sommes dispersés.

La boucle en sens inverse a fait perdre les repères à Armand. Il  y a de multiples croisements de chemin et à un moment donné trois voire quatre se sont improvisés guide. Nous nous approchons du village, mais nous prenons une mauvaise direction. Armand reprend la main sur son itinéraire. Un sentier forestier moins direct nous permet de profiter encore des beaux panoramas et nous arrivons à Conilhac où la boucle est bouclée. Conilhac fut sous l'occupation des Romains dénommé conil signifiant "lapin", hac "domaine". Aussi, le village accueille son célèbre festival de jazz. L'itinéraire est de 19km pour un dénivelé de 550 m.

Merci Armand pour cette belle randonnée que nous refaisons avec autant de plaisir.
Cathy

Photos de Roger
Photos de Patrick

jeudi 18 avril 2024

2024-04-18 Conques

Nous étions à quatorze au départ de cette randonnée, avec des doutes sérieuses sur la météo. Il aller rester au beau, il y aurait de la pluie. Personne ne le savait. Mais nous étions prêts à partir, revêtus d’anoraks et vêtements chauds. Quelques gouttes passagères, puis du soleil, un vent quand même froid.
Nous nous sommes rassemblés pour la photo de famille. Je pose le trépied avec l’appareil, je configure la minuterie, je pousse sur le déclencheur et je cours vers le groupe. 
Et Ban. Voilà qu’un coup de vent renverse le trépied et l’appareil. Heureusement il tombe sur le côté et pas sur l’objectif. Et heureusement il n’y a pas de dégâts apparents. 
Et la photo est prise. Très différente des photos de randonneurs souriants ! Premièrement la photo est de travers car l’appareil était en pleine chute .Et tout le monde a l’air catastrophé. On dirait 14 sujets de l’œuvre « Le cri » d’Edvard Munch. 
Et puis les nuages s’ouvrent et le déluge. Vite dans les voitures. Elle est de courte durée mais violente. Et d’un commun accord, nous décidons de rentrer. Shakespeare l’a bien dit (Falstaff dans Henri V) « La meilleure partie de la vaillance est la discrétion »
Merci Guy et excuse-nous de t’avoir laissé en plan. Nous ferons mieux la fois prochaine.
S’il ne pleut pas !
John

Photos de John

dimanche 14 avril 2024

2024-04-14 Roquefort de Sault

Le S.E.L  dans le Pays de Sault pour une jolie balade dans les sous bois et les prairies en terre d’histoires et de traditions …  

Il est près de 09h00, nous prenons les traditionnelles photos avant le départ pour une balade au départ du village de Roquefort de Sault qui nous conduira jusqu’aux abords d’un autre petit village sur la route du Col de Jau.

Du Moyen Age jusqu’au milieu du XIX éme siècle, Roquefort était un village important du pays de Sault. En 1866, il comptait encore près de 800 habitants. Aujourd’hui, c’est un coquet village d’un peu moins de 60 âmes mais, avec de nombreux gîtes il a désormais une relative importance touristique.

Nous quittons le village direction plein sud par une belle piste forestière et, vers le deuxième kilomètre nous faisons une pause au pont de la Moulino qui enjambe la Clarianelle. Le groupe continue sa progression sur cette piste parmi les épicéas, les sapins douglas, de très beaux hêtres et des plantations de merisiers. 

Après être passé à proximité d’un four à chaud, encore bien conservé, nous marchons le long des falaises calcaires. La vue se dégage et, elle nous permet d’apprécier un joli panorama avec le village de Roquefort de Sault, du hameau de Buillac blottis sur la soulane du massif de Navarre. Au loin, le village du Bousquet est dominé par l’éperon rocheux du Casteldos.

Il est 11h30 lorsque nous quittons la piste forestière pour emprunter une petite piste très pentue qui rejoint le village de Counozouls. Les sous bois sont très beaux, parfois longés par de magnifiques vieux murs de pierres sèches avec de nombreuses fleurs. Au détour du sentier, nous passons prés d’un petit troupeau de chevaux avec plusieurs jeunes poulains. Plus loin, nous apercevons le village de Counozouls.

Nous n’allons pas jusqu’au village, nous faisons seulement une longue pause près du  menhir de Counozouls. Situé en bordure de la route qui conduit au Col de Jau ce menhir mesure 8,90 mètres et son poids serait de 50 tonnes. D’après l’archéologue Jean Guilaine ce ne serait pas un menhir mais, un simple rocher de granit.

Il faut remontait vers la piste de l’Escalibat et nous reprenons notre cheminement vers 12h00. A quelques dizaine de mètres du carrefour de pistes, nous faisons une petite «variante» chère à Yves et, comme nous ne retrouvons plus la piste, il faut retourner au pied du dernier «rampaillou» afin de retrouver le sentier normal. 

Encore quelques centaines de mètres, pour parvenir à la grande clairière du Col de la Boucharo. C’est là, assis sur des vieilles grumes que, nous décidons de faire notre pause casse-croute d’environs 90 minutes. Vers 14h00, nous reprenons notre chemin, à nouveau  dans les bois de hêtres, nous continuons notre marche jusqu’au hameau de Buillac. Chantal et Marie-Christine préfèrent rejoindre directement Roquefort de Sault qui n’est qu’à environs 1 km.

Buillac est un petit hameau avec beaucoup de résidences secondaires, de gîtes, de nombreuses fontaines et deux très grands abreuvoirs L’été, il y a de très nombreux troupeaux dans les environs. Depuis la place, nous avons une très belle vue sur le massif des Madres, encore enneigé. 

Par une piste herbeuse, au milieu des belles prairies du Pla, nous nous dirigeons vers Roquefort de Sault. Au loin, nous voyons les crêtes du Dourmidou, des Madres et les grandes forêts domaniales de Montnaie-Gravas. Nous déambulons dans les petites ruelles du village, avec de très nombreuses fontaines et abreuvoirs, passons devant la magnifique mairie mais, nous oublions de voir les ruines du château de la famille des Aniort. 

Le pays de Sault est un territoire historique, la vicomté de Sault, issue de la partition du Comté du Razès. C’est un haut lieu de la période wisigothe et du catharisme, fief de la vieille famille des Aniorts. Il fait partie au neuvième siècle du Comté du Razès et il est mentionné dans l'un des plus anciens documents de la région : en 845 le comte Argila du Razès d'origine wisigothe, vend à son fils Béra ses droits sur le Pays de Sault. À cette époque l'abbaye de Joucou, joue un rôle important. Vers la fin du siècle, le Pays de Sault passe sous la suzeraineté des Comtes de Cerdagne. Au douzième siècle, les seigneurs du pays rendent hommage aux Trencavel
Ancienne vicomté, dont la capitale était le village de Niort (aujourd'hui, Niort de Sault, apanage de la famille de Niort, le Sault, comme on dénommait autrefois le pays montagneux de Sault, est un haut lieu du catharisme occitan, jusqu'à la chute du Château de Niort, à l'été 1255.
Nous sommes aux voitures vers 16h00 et, nous prenons la route pour Quillan afin de prendre le verre de l’amitié. Au bar, Martine et Alain «dominent la situation».   
Jeff

Photos de Jeff

jeudi 11 avril 2024

2024-04-11 Palaja

Après quelque jours maussades, il était bon de se retrouver pour une rando SEL au soleil ! Palaja aurait-il un microclimat ? Oui, d’après Gérald, qui y habite. 
Mais microclimat ou non, il a fait beau aujourd’hui. Un peu venteux au départ, mais une fois dans les bois, plus de vent. A chaque arrêt, il y avait des randonneurs qui enlevaient une ou deux couches. Si c’étaient des oignons, on auraient dit qu’ils s’épluchaient ! (Mais alors nous aurions pleuré !)
Donc Ginette et Gérald (sans Christian qui ne peut plus marcher pour l’instant – quoiqu’il avait aidé à reconnaître la rando) nous ont mené dans les bois derrière Palaja pour un petit tour très sympathique. Je ne sais pas comment ils ont retrouvé leur chemin, des sentiers qui serpentaient, des croisement où ils ont foncé à droite ou à gauche comme s’ils y passaient tous les jours. Peut-être est-ce quelque chose d’inné dans les Palajanais que de s’y reconnaître dans ces bois. En tout cas cela nous a fait plaisir. Sentiers, chemins, petites routes que du plaisir .Très joli en plus.
Et à la fin, voici Christian qui nous attend avec un panier avec du pain d’épice, des croquants et du planteur. Quelle belle manière de terminer une belle rando.
Merci Ginette et Gérald (et Christian)
John

Photos de John

dimanche 7 avril 2024

2024-04-07 Ginoles

Ce 7 Avril, nous sommes 11 au départ de Ginoles, avec une nouvelle, Jeannette, à qui nous souhaitons la bienvenue.
C’est par une longue montée que nous atteignons Coudons. De là, nous prenons la direction de La Fage par une large piste, qui se prolonge par un sentier en forte pente. Visite du petit hameau de La Fage, puis direction la Cascade du Sautadou. Mais avant d’y arriver, il est l’heure du casse-croute et nous nous installons à des tables bienvenues.
Départ pour le belvédère de la cascade, d’où nous pouvons apprécier son débit.
Direction Brenac, que nous prenons le temps de visiter, notamment son église, et sa fontaine.
Un petit détour par Lasserre, et nous remontons vers les belvédères du Nez de l’Homme puis du Roc de Capio d’où nous apprécions les beaux points de vue sur la vallée. 
C’est ensuite un très bon sentier qui, par le col du Portel, où nous faisons une petite pause sur une pelouse fleurie, nous ramène à Ginoles.
Merci à Yves de nous avoir guidés sur ce joli parcours.
Roger.

Photos de Roger

2024-04-07 Villeneuve lez Montréal

Journée organisée par Les amis des chemins de Saint Jacques en terre d'Aude
Nous étions à douze du SEL – mais il y avait 325 marcheurs en tout. C’était une joyeuse bande. Après un accueil avec du café et mignardises, nous nous sommes séparés en deux groupes et en avant marche. Nous étions sur le chemin de St Jacques  - le GR78 - Voie du Piémont Pyrénéen, chemin sans difficulté avec de petites montées et les mêmes en descentes. Nous sommes passés par Lasserre de Prouille et ensuite par Brézilhac où la mairie nous a offert café et mignardises. Et puis le retour par un autre chemin.
C’est différent marcher dans un grand groupe et cela a un charme tout différent. Une partie du temps nous restons entre nous mais l’autre partie nous nous dispersons et discutons avec d’autres randonneurs. 
Le chemin lui-même est facile, mais par le temps maussade et couvert aujourd’hui, on n’y voyait pas grand-chose !
De retour au départ, nous avons reçu un apéro très sympathique et un discours (court) du maire. Et puis nous sommes passés à table. Un repas bon, simple et à un prix démocratique. Salade et pâté en entrée, suivi d’une paella et une tarte et un café en dessert. Et puis le tirage du loto sur les billets de la journée. Finalement une personne de notre groupe a gagné ; une bouteille de vin !
Certains ont continué l’après-midi pour un deuxième, plus petit, tour. Moi, avec d’autres, je suis rentré très satisfait de la sortie.
Un grand merci aux Amis des chemins de Saint Jacques en terre d'Aude pour cette belle initiative – et à l’année prochaine.
John

Photos de John

jeudi 4 avril 2024

2024-04-04 Brugairolles

Jean-François et quatre amis brugairollais nous attendaient au parking en bas du village pour une très belle rando dans les champs et les vignes (et un peu de garrigue) autour de Brugairolles.
Après la photo de famille nous avons traversé le village, avec un arrêt au Recantou (le bar du village) pour une autre photo de famille. Puis c’est par le domaine Gayda où nous sommes passés avec un arrêt pour admirer la vue des Pyrénées. Jef nous a rappelé qu’il organise le 13 juin une matinée avec petite rando pour découvrir les cépages de la Malepère suivie de la dégustation de vin et repas au domaine de Gayda. Inscriptions au plus tard trois semaines avant, soit le 23 mai directement chez Jef.
Et nous quittons les lieux bâtis pour nous plonger dans la campagne autour de ce joli village.
Elle est belle cette campagne aujourd’hui. Le soleil éclaire tout le paysage et tout est clair et vif. Les Pyrénées se dressent au loin, toujours saupoudrées de neige. Nous identifions facilement le Canigou, le Madres, le Saint Barthelémy et le Soulairac. Devant toutes ces montagnes se dresse aussi le Bugarach avec sa forme de sphinx. Il n’a (plus) de neige lui. Pendant toute la rando nous nous arrêtons régulièrement pour admirer toute cette belle chaîne, car elle en vaut la peine. 
Et quand nos yeux ne sont pas attirés au loin, ils se fixent plus près, très près. Car à nos pieds les fleurs foisonnent. Un des plaisirs de cette époque ce sont les retrouvailles avec les fleurs que nous n’avions pas encore vues cette année. Aujourd’hui, parmis les nouvelles, il y avaient des coquelicots, des boutons d’or, de l'ail des ours et une que je n’avais jamais vue avant, l’ophrys jaune. J’en ai pris des photos et je l’ai identifiée à la maison. 
Et puis il  avait des Dames d’Onze heures, ces étoiles à six pétales, aussi appelées Etoiles de Bethléem, des Iris partout, partout, des arbres de Judée avec leurs fleurs pourpre-roses, des trèfles rouges et blanches, des véroniques, des pâquerettes, des pisse en lit, et j’en passe et des plus jolies. Elles me pardonneront – les fleurs sont comme ca.
Après une paire d’heures à randonner gentiment, nous nous sommes attaqués à un petit rampaillou pour arriver au château d’eau au Pech de Nadiou. Et cela en vaut la peine. La vue est encore plus époustouflante ! Il y a même une table d’orientation pour nous aider à identifier la chaîne de montagnes en face.
Et puis c’est le retour aux voitures. Fatigués (moi en tout cas) mais heureux (moi certainement), satisfaits de la rando et de soi-même (moi toujours) et contents de la rando, de l’après-midi, de la compagnie et de notre guide fidèle, Jef. Merci Jef.

Photos de John et d'Armand
Photos de Jeff

dimanche 31 mars 2024

2024-03-31 Bize-Minervois

Nous sommes huit au départ de Beragne. Richard et Thérèse avec un couple d'amis  nous attendent au parking de Bize Minervois. Armand, Josy et John arrivent directement car ils n’étaient pas encore passés à l'heure d'été. La journée s'annonce belle avec du soleil.

A l’entrée du village, on traverse le passage à gué où coule la Cesse. Le printemps est là, le parfum des Coronilles nous embaume ainsi que les essences de la nature: thyms, pins et  romarins. Tout au long de la randonnée, nous allons alterner vignes et champs d'oliveraies dont le domaine d Olea qui vend de l'huile d'olive et de la tisane bio et du safran pour ceux qui sont intéressés.
La montée est progressive pour atteindre la tour de Boussecos. Cet amas rocheux évoque l'imagination de certains, les uns y verront une tête de chat, un sphinx , un sanglier et d'autres n'y verront rien du tout. Le terme de boussecos serait une déformation linguistique occitane de "cossicos" "wisigoths" vestiges de constructions qualifiées de wisigothes, proéminence rocheuse qui servait  de poste de surveillance. Classée monument protégé en 1974, elle a été dégagée en 2013 par l'association Bize Patrimoine. C'est un agréable endroit aménagé où l’accès est facile pour grimper au rocher. Pour élever notre culture, Richard nous apprend que l'aigle de Bonelli niche sur les falaises du Minervois.
Nous atteignons le village d'Agel, qui doit son nom au latin agellus "petit champ". Un grand nombre de vestiges témoignent de la présence de villas gallo romaines.Nous passons devant le château qui est une ancienne forteresse du début du XII siècle, transformée en chambre d'hôtes.
A la sortie d'Agel, la piste va nous mener sur le plateau où dans la forêt se dresse les vestiges de la chapelle Saint Symphonien, Arc triomphant d'époque médiévale. Pas très loin, nous nous installons pour la pause déjeuner sur une citerne enterrée. Le temps d'une petite sieste, nous repartons car le ciel devient nuageux. Le circuit nous mène au Pech du belvédère où de la table d'orientation nous avons un beau panorama sur la plaine de l'Aude et de l’Hérault.
La descente est facile pour atteindre le village de Bize. Nous admirons les ruelles médiévales et les vestiges des portes et des remparts ainsi que le grand bâtiment au bord de la rivière qui est une ancienne manufacture royale de draps de l'époque de Louis XIV.
Le soleil nous réchauffe et nous nous installons à la terrasse d'un café. Et se pose la question qui va compter le partage de l'addition. Nous sommes perdus quand il manque Yves. Mais Christophe a pris la relève.
Merci à Richard et Thérèse pour cette belle rando printanière de 17km et 400m de dénivelé.
Cathy

Photos de John